Jean 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.

Le père du mensonge n ’ a rien à voir avec le visage défiguré, les cornes sur la tête et des griffes qui lui sortent des doigts. Il est plutôt un grand charmeur.

Le père du mensonge est un « esprit » qui passe plus ou moins inaperçu du fait de sa nature même qui lui assure un maquillage lui donnant toute l ’ apparence de la « vérité ». Il à le charme, la finesse, la ruse, la séduction, les subtilités circonstancielles pour mieux séduire, calomnier, tromper, dissimuler, tuer et faire taire, si besoin est, tout ce qui peut le trahir.

Il est le maître de l ’ illusionnisme, le promoteur par excellence de ses intérêts comme étant les nôtres, le récupérateur de toutes les valeurs qui nourrissent l ’ humain pour en faire la substitution au profit de va- leurs qui détruisent tout ce qu ’ il y d ’ humain.

Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise – le! Genèse 4.7 3 Les mensonges que nous croyons (suite) L’histoire d’un Amiral de l’armée Américaine Il s ’ est enrôlé dans la marine à l ’ âge de 16 ans. Dès le début de sa carrière, on le choisi pour faire partie d ’ un programme d ’ entraî- nement de marins de son calibre pour devenir officiers. Il réussit, non seulement comme officier, mais il devint amiral.

De plus, il fût le premier homme enrôlé dans l ’ histoire navale à devenir chef d ’ opérations de la marine, l ’ officier le plus haut placé de la marine. Il était un homme de famille dévoué et rempli d ’ amour, admiré par ceux qu ’ il avait à sa charge ainsi qu ’ un témoignage vivant de comment loin le travail acharné et la persévérance peuvent emmener une personne. Le 23 mai 1996, il se saisit d ’ un fusil de calibre 38, le pointa vers sa poitrine, appuya sur la gâchette et se tua.

Pourquoi? Quelle serait la raison qui emmènerait une personne ayant réussi à ce point, respecté par tant de personnes et qui détenait une position si importante à poser un tel geste? D ’ après les jour- naux et les revues, si vous pouvez les croire, l ’ homme en question aurait commis une erreur qu ’ il ne pouvait se par- donner. Il aurait porté des rubans de recommandation sur son uniforme qu ’ il n ’ avait pas le droit de porter. Une telle offense dans la marine est punissable par la cour martiale et le bannissement du service. Mais serait – ce les raisons qui auraient emmené cet homme, Amiral Mike Boorda à se suicider? Il était un homme de famille dévoué et rempli d’amour, admiré par ceux qu’il avait à sa charge ainsi qu’un témoignage vivant 4 Est – ce parce qu ’ il portait des médailles qu ’ il n ’ avait pas méritées? Est – ce parce que la presse l ’ avait appris et que cette nouvelle commençait à circuler? Est – ce parce qu ’ il se sentait comme s ’ il avait déshonoré l ’ organisme qui avait été toute sa vie depuis l ’ adolescence? Non, dans l ’ analyse finale, je ne crois pas qu ’ aucun de ces facteurs furent la vraie raison de la mort d ’ amiral Boorda.

Ce qui a vraiment tué l’amiral Boorda n ’ était ni des circonstances douloureuses ni une balle qu ’ il s ’ est tiré lui – même à la poitrine. Ce sont les mensonges ont tués l’amiral Boorda. Pas des men- songes qu ’ il aurait pu dire à d ’ autres. Pas des mensonges que d ’ autres auraient pu lui dire. La mort d ’ amiral Boorda fut causée par des mensonges qu ’ il s ’ est raconté lui – même. Les mensonges que vous vous racontez vous – même à chaque jour vous détruisent aussi.

Chaque mensonge qui traverse votre esprit vous emmène à une mort lente psychologique et spirituelle que vous vous infligez vous – même. Chaque mensonge que vous pensez vous coûte une partie de votre vie. Les mensonges que nous croyons sont les balles mentales qui tue notre âme et ils causent des dommages sérieux, souvent même sans que nous le réalisions jusqu ’ à ce qu ’ il soit trop tard. Quelquefois une crise personnelle doit être vécue, telle celle qu ’ amiral Boorda a faite face, avant que les men- songes que nous croyons surgissent. Quelques possibilités qui peuvent surgir sont les suivantes : La perte d ’ un emploi, un mariage en difficulté, une maladie terminale, une lutte contre une addiction ou une tragédie qui survient à l ’ un de vos enfants. Même une situation minime, telle être victime de la circulation, se faire couper par une personne dans une ligne d ’ attente ou d ’ attendre après quelqu ’ un qui est en retard de quelques minutes peut être suffi- sant. Mais quel que soit la circonstance, nous réalisons souvent que nous ne sommes pas armés men- talement de bonnes pensées. Nous ne sommes donc pas efficaces avec les bonnes pensées et donc incapables de faire face à la vie avec efficacité.